Anita Blake 6, de Laurell K. Hamilton

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A ma gauche, Richard. Le mec le plus adorable du monde : brun aux yeux chocolat, prof de sciences. Seul problème : une fois par mois, il se couvre de poils et hurle à la lune. A ma droite, Jean-Claude. Le mec le plus horripilant du monde : un regard bleu marine hypnotique, et un magnétisme sexuel démentiel. Seul problème : il a plus de deux siècles. Face à moi, un immortel atteint par une mystérieuse maladie qui le liquéfie sur pattes. Et quelque part derrière moi, un assassin à qui un commanditaire inconnu a promis un demi-million de dollars s’il réussissait à m’abattre dans les vingt-quatre heures. Que dit la sagesse populaire déjà ?  » Il vaut mieux être seule que… « 

Le meilleur Anita Blake de tous ceux que j’ai lus jusqu’à présent !

Alors que le tome 5 m’avait laissée particulièrement déçue et peut être dégoûtée de la série, celui-ci rachète tous les défauts que j’avais pu percevoir dans les livres précédents. Il contient tout ce qui manquait jusqu’à présent, comme si jusque-là chaque tome avait servi à mettre en place les éléments nécessaires à ce dénouement.

Il y a d’abord des sentiments. C’est ce qui m’avait le plus manqué : Anita reniait jusque-là tous ses désirs, de peur de céder aux monstres. Ici elle affronte ses craintes, elle fait des choix – finalement ! Parce qu’il faut dire que j’ai spécialement eu du mal avec sa manière de sortir avec deux hommes à la fois. Bizarrement, la polygamie me rebute un peu. Plus que l’éventualité de céder à un cadavre ambulant ou à un homme-bête. Anita n’a visiblement pas les mêmes valeurs, ou les mêmes scrupules que moi.

Ses relations avec Richard et JC prennent donc un nouveau tournant. Elles s’approfondissent, en permettant de développer les pouvoirs d’Anita au passage. Et ce nouveau développement promet beaucoup, beaucoup d’actions intéressantes dans les tomes à venir – je ne manquerai pas de lire le tome 7 dès la semaine prochaine. J’attends ça avec impatience !

Il faut enfin que je mentionne l’action, qui ne manque pas du tout du tout dans ce tome. Vous me direz, je n’ai pas encore vu de tome d’Anita Blake où l’action vienne à manquer.

En bref : du grand, du très grand Anita Blake, l’aboutissement des tomes qui m’avaient le moins plu. De l’action, de la romance, et des dilemmes cornéliens, pour le plus grand plaisir des lecteurs. C’est la première fois que je suis aussi enthousiasmée par cette saga – il aura quand même fallu 6 tomes !

5 commentaires sur “Anita Blake 6, de Laurell K. Hamilton

    1. C’est bon signe que tu te souviennes de celui-ci en particulier, après tous les tomes que tu as lus… Ça veut dire qu’il est très très bon. Mais ça pourrait aussi vouloir dire que les autres n’atteignent pas ce niveau. Donc à la réflexion, peut-être pas si bon signe que ça… Cette semaine, publication de ma chronique sur le tome 7 (enfin, quand je l’aurai écrite)! Je pense que je vais devoir faire une pause, j’ai pas eu le temps d’aller emprunter le 8…

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      1. Une pause parfois ne fait pas de mal, ça permet de reprendre en ayant oublié ce qui avait pu nous agacer, et de « rallumer » la flamme (oui, oui…). Je me souviens que c’est ce que j’avais fait. Au début, j’étais partie à les lire à la suite, et puis une légère lassitude avait pointé le bout de son nez. Une pause, et hop, c’était reparti… Bon, jusqu’à ce que je cale définitivement…

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