Katana tome 2, par Jean-Luc Bizien

Second tome des aventures de la famille Nakadai (chronique juste ici) ; la fratrie se prépare à défier le tyran maléfique ayant pris forme de dragon pour répandre plus encore de destruction. Lame magique, esprits gardiens : cette fois-ci, la magie est bien au rendez-vous.

L’histoire prend un tour définitivement fantastique, et l’on assiste à l’organisation de la bataille finale. Tout cela se lit bien, régulièrement, mais je dois l’avouer : sans engouement particulier. L’intrigue est cohérente et très simple. Trop simple. Il n’y a pas d’autre niveau que la quête des six personnages principaux et leur antagoniste. Pas de motivation supplémentaire, d’histoire secondaire qui pourrait conférer une profondeur accrue au roman. Les protagonistes sont unidimensionnels, ils n’ont pas d’existence propre en dehors de leur combat.

Je n’ai pas davantage été convaincue par les ajouts fantastiques à l’histoire, qui tombaient un peu comme un cheveu sur la soupe, un simple décor destiné à faire évoluer l’intrigue dans une atmosphère plus authentiquement samouraï.

Côté positif, je relève tout de même un petit rebondissement pendant les deux derniers chapitres. C’est mince, mais ça montre bien que l’auteur maîtrise son affaire, malgré le caractère léger de ce roman.

En bref : une lecture décevante car trop simple (et qu’on ne me sorte pas l’excuse de la classification « jeunesse » de l’histoire). Dommage au regard du potentiel de ce monde inspiré du Japon médiéval.