Anita Blake 7, de Laurell K. Hamilton

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Un malheur n’arrive jamais seul. La preuve ? En l’espace de vingt-quatre heures, je découvre que des envoyés du Conseil vampirique viennent de débarquer en ville, et que de mystérieux pyromanes ont mis tous les repaires de monstres locaux à feu et à sang. Sans oublier que j’hérite d’une famille de métamorphes orphelins de chef, et que mon ex qui a toujours une dent contre moi n’en finit plus de me mener la vie dure. Parfois, j’ai vraiment envie de tous les envoyer bouler. Mais le pourrais-je encore ? Désormais, il semble que mon existence soit inextricablement liée à celle des créatures que je m’étais juré de combattre. Jusqu’où cela va-t-il m’entraîner ? Franchement, je préfère ne pas y penser…

Nouvel opus Anita Blake, nouvelle chronique. J’ai beaucoup aimé ce livre, même s’il n’atteint pas le niveau du précédent que j’avais adoré.

Une fois de plus, on retrouve la débauche d’action qui est la marque de fabrique de la série. Anita est confrontée à de nouvelles menaces qui permettent d’entretenir le suspense. Elle doit aussi faire face aux conséquences de ses choix du livre précédent.

On se demande jusqu’où peut progresser la débauche de méchants. Il faut trouver pire à chaque livre, et c’est impressionnant de se dire que ça continue sur plus de 25 tomes ! Ici toutefois, la violence atteint un palier préoccupant. Dans le contexte, ce n’est pas choquant. L’atmosphère de la saga est d’une telle brutalité que les pires atrocités ne paraissent pas excessives. Pourtant, une fois le livre refermé, lorsqu’on repense aux scènes de torture et de combat… C’est à donner la nausée, particulièrement en ce qui concerne la violence sexuelle. C’est donc une chose à savoir sur la série avant de s’y lancer.

Sur une note plus positive, j’ai beaucoup aimé les dilemmes moraux auxquels Anita est confrontée, matérialisés par l’hostilité grandissante de Dolph. Je trouve que c’est une perspective très intéressante : elle est obligée de durcir son caractère et ses réflexes pour rester en vie. Sa confrontation aux « vrais » monstres l’oblige à remettre en cause ses certitudes sur les créatures surnaturelles. Mais la police ne peut pas approuver sa tendance à flinguer à tout-va.

En bref : un bon tome, toujours aussi efficace, plein d’action. Nouveau problème intéressant sur les bras d’Anita : éviter de se transformer en monstre, qui flingue à tout-va ceux qui l’ennuient. Petit bémol pour la violence omniprésente et excessive. Mais c’est la saga elle-même qui veut ça…

Petit extrait (très représentatif) ici.

2 commentaires sur “Anita Blake 7, de Laurell K. Hamilton

  1. C’est clair que niveau violence, c’est assez exacerbé, mais en même temps, c’est son univers qui est comme cela. Le monde dans lequel évolue Anita n’est pas de petits oiseaux et de fleurs multicolores. Par contre, ca met une pression sur le lecteur (du moins sur moi!) assez « lourde » parfois. Je me souviens de sa famille métamorphes orphelins, j’avais bien aimé, ils m’avaient touchée même!

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