Indiana Teller 3, par Sophie Audouin-Mamikonian

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Dans les interminables plaines du Montana s’étend le Lykos Ranch. Alentour, les voisins sont loin de se douter que ses occupants sont les membres de l’un des clans de loups-garous les plus puissants d’Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller.

Katerina est en danger mortel. Rongée par le venin des loups, la jeune femme se transforme peu à peu en un monstre sanguinaire et meurtrier. Son humanité semble perdue à jamais. Pourtant, Indiana ne renonce pas à son amour. Défiant les lois du clan, il enlève Katerina, abandonnant les siens au milieu de la guerre qui déchire la Meute.

Prêt à tous les sacrifices, il devra utiliser son don de rebrousse-temps jusqu’à l’extrême limite. Mais ce pouvoir est imprévisible et, à trop jouer avec le passé, Indiana pourrait s’attirer des ennemis millénaires…

La guerre des clans est déclarée.

Un troisième tome toujours aussi addictif.

J’ai tout simplement adoré l’action, le suspense. J’ai dévoré ce roman en quelques heures, incapable de le reposer, ou même de le quitter des yeux ! Comme ce livre ensorcelé mentionné par Arthur Weasley…

J’ai trouvé que la romance était moins mise en avant, même si j’ai levé les yeux au ciel plusieurs fois devant le côté marshmallow d’Indiana. De fait, c’est normal, puisque Katerina reste inconsciente pendant une bonne partie du roman. J’ai aimé en apprendre plus sur les vampires, même si je reste un peu sur ma faim. Je trouve que leurs traditions et leurs spécificités ne sont pas assez détaillées, contrairement aux loups.

De plus, on retrouve la tendance de Sophie Audouin-Mamikonian au « happy end » : elle n’impose jamais rien d’irréversible à ses personnages. La magie permet de tout soigner. Sans oublier que tout le monde (même les vampires millénaires assoiffés de sang) est un pauvre lapinou incompris, un être « sensible »[1].

Mon principal bémol est le même que pour le précédent livre : je trouve que les personnages ainsi que l’atmosphère de ce roman ressemblent beaucoup trop à Tara Duncan (d’ailleurs la remarque sur le « happy end » est tout à fait valable pour cette série-là aussi). On dirait une réécriture avec un personnage masculin comme héros.

Néanmoins, je suis curieuse de voir comment l’auteur parvient à terminer la saga de manière définitive (chose qu’elle n’a pas réussi à faire avec Tara). Donc je vais aller lire le 4e et dernier tome de ce pas… Qui me prendra tout autant au piège…

[1] Et là je me permets une petite blague de juriste, avec la référence à l’article 515-14 du Code civil

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