Contrairement à ce que la couverture et le titre pourraient laisser envisager, Dhampir est un livre de fantasy plutôt que de bit lit.
Magirie est une jeune femme froide qui n’hésite pas à tromper ses contemporains superstitieux pour leur faire les poches. Elle méprise profondément ces paysans intolérants et trop crédules, qui lui font confiance pour les débarrasser de prétendus « vampires ». Elle leur jette de la poudre aux yeux, au sens propre du terme, et passe pour une grande chasseuse.
Cependant, le jour où elle décide de prendre sa retraite, sa longue carrière d’arnaqueuse et la réputation qu’elle s’est forgée la rattrapent : toute la ville où elle a décidé de s’installer la somme de s’occuper des vrais vampires qui la terrorisent.
Elle doit donc faire face à ses mensonges et comprend que les paysans sont peut-être bien moins bêtes qu’elle ne le croyait…
Le personnage de Magirie m’a peu convaincue. Ses relations avec son partenaire demi-elfe ou le forgeron local sont trop rapides et superficielles.
En revanche, j’ai beaucoup aimé la mythologie développée. Elle promet des développements très intéressants dans les tomes suivants.
J’ai aussi beaucoup apprécié découvrir les vampires, les prétendus « méchants » de l’histoire, et m’apercevoir qu’en fin de compte, ils sont loin d’être maléfiques. Ils apparaissent finalement bien plus humains que leur nature ne pourrait le laisser supposer. Je me suis beaucoup attachée à eux et les ai trouvés bien plus intéressants que les protagonistes humains.
C’est bien dommage que ces derniers occupent le devant de la scène.
Une chose est sûre : je lirai les tomes suivants si j’en ai l’occasion !
En bref : une fantasy efficace, avec une mythologie intéressante. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais un début de saga assez prometteur pour que j’envisage de lire le second tome avec plaisir !
Les Lectures de Guenièvre 