Fièvre noire, par Karen Marie Moning

MacKayla Lane perd sa sœur Alina, victime à Dublin d’un assassinat aussi cruel qu’inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des Etats-Unis pour l’Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa sœur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

Je m’attendais à une très bonne lecture… J’ai eu droit à un début très prometteur qui m’a mis l’eau à la bouche… L’héroïne avait l’air très sympathique (quelqu’un qui adore lire en se faisant bronzer ne peut qu’être sympa). L’écriture, un peu orale sans être simplette, nous plongeais dans ses pensées, si bien qu’on était in medias res, et que MacKayla nous semblait très proche.

Et puis j’ai commencé à déchanter. J’ai trouvé que cette introduction, où le personnage principal est plongé dans l’incertitude, durait un peu trop longtemps et n’évoluait presque pas. Vers la moitié du livre je me suis dis « et maintenant c’est bon, on peut passer à l’action? Enfin? ».

Les personnages ont commencé à devenir énervants. On restait dans le noir à leur propos, comme sur de nombreuses autres choses, beaucoup trop longtemps à mon goût.

L’héroïne et narratrice est aussi devenue petit à petit insupportable avec ses perpétuelles anticipations comme « bien sûr plus tard je saurai que le sang sur ses mains était celui d’un humain, et non d’un chien » qui étaient vraiment fatigantes. Elles parsemaient toute la lecture, on espérait donc des détails… Mais les réponses ne venaient pas. Particulièrement agaçant… En plus elle refusait d’accepter ce qui était sous son nez, et cette fuite devant la « réalité », ce manque de caractère, me l’a rendue définitivement antipathique.

L’action promise dès le début n’intervient que dans les trente ou cinquante dernières pages. C’est une piètre récompense après avoir lu les 250 précédentes, même si la fin est bien (elle est claire et nette, il n’y a pas de cliff hanger insoutenable même si de nouvelles possibilités d’évolution nous sont dévoilées).

Enfin, dernière remarque, je parlerai de la couverture américaine… Autant le dire : elle ne correspond pas au contenu, il n’y a pas une seule scène de sexe à proprement parler. Du désir, ça oui, mais pas plus. Si l’on pouvait le dire d’une couverture, je parlerai ici de publicité mensongère…

En bref : malgré un potentiel indéniable, ce premier tome ne m’a pas convaincue. Après cette petite déception, je ne pense pas lire un jour la suite de la saga.

J’ai lu Darkfever dans le cadre de la lecture commune en cours sur Livraddict, voici les avis des autres participants (je réactualiserai les liens au fur et à mesure) :

Freelfe

– Math-en-book

Mademoiselle-Soleil

– Newhope

LesYeuxPlusGrosQueLeTemps

– Sokitty

– Aveline

– Nefertari

– Mam’zelle Amandine

– jelydragon

– Kirkou3000

Stellabloggeuse

– Endorphinage

– lightjok

Arcaalea

didikari

– Demolyna

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