Le spin off tant attendu en valait la peine

Chronique qui date de novembre, mais je n’avais jamais publiée… A l’époque j’étais encore en plein dans le baby challenge bit-lit 2020…

Une case de plus cochée dans mon challenge bit-lit ! Le principal avantage de cette saga est qu’elle ne comporte pour l’instant que deux tomes, donc ma passion dévorante a rapidement été frustrée et m’a empêchée de passer plusieurs nuits blanches d’affilée. Pas comme d’autre sagas (suivez mon regard) qui ont eu un effet assez dévastateur sur mon temps de sommeil.

Et qui dit dévorage de livreS en une seule nuit dit… qu’est-ce que j’ai passé un bon moment ! Jeaniene Frost fait partie de ces autrices de bit-lit avec lesquelles je sais à quoi m’attendre. De la baston, du suspense, des scènes de sexe capillotractées et une magie de plus en plus détonante au fur et à mesure des tomes. Ce nouveau spin-off sur l’un des personnages secondaires (Ian, rebelle professionnel depuis des siècles) de la saga Chasseuse de la nuit ne m’a pas déçue.

Une fois atteint le point de non-retour où j’ai été hameçonnée par l’intrigue et les protagonistes, j’ai adoré et dévoré ce livre. Le Monde de la Chasseuse de la nuit continue de prendre de l’ampleur et tout part dans tous les sens – la magie n’a aucune règle fixe, et il sort de nouvelles créatures comme de nouvelles espèces de fleurs. Mais je ne saurais nier que la recette est efficace.

Pour la forme, je vais quand même râler d’avoir autant adoré. Malgré ma prédisposition favorable envers Veritas, la promise d’Ian, j’ai été déçue. Je m’attendais enfin à voir le schéma classique du couple dans cette saga remis en question – enfin une femme plus expérimentée que l’homme ! Mais non, par un tour étrange de l’intrigue, la vampire se retrouve à devoir suivre la trace d’Ian qui redevient rapidement la tête dirigeante du duo. Je trouve dommage qu’un personnage aussi puissant se retrouve finalement au second plan. L’autrice tombe ici en plein dans le panneau qu’elle avait réussi à éviter avec la saga sur Vlad et Leïla – elle fait un décalcomanie de ses personnages originaires (Cat et Bones). Occasion ratée en ce qui concerne ces malheureux personnages, donc.

En bref : une lecture efficace qui remplit son office de distraction. Pas la peine d’en attendre plus, mais un bon moment à passer.

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