Retour aux teenage years… non sans douleur

NB J’ai pris beaucoup de retard dans mes publications ces deux derniers mois, voici donc un article de décembre… que j’actualise pas. La flemme…

Nouveau livre lu pour le challenge bit-lit qui s’achèvera à la fin du mois – je les enchaîne, du coup… Et je dois dire que je n’aurais probablement jamais ouvert celui-ci sans ce défi.

Plongée dans monde adolescent, dans une atmosphère typique de lycée à l’américaine, avec son fonctionnement polarisé entre les « cools » et les « freaks ». Rien de bien extraordinaire donc, même avec un peu de vampirisme dans le mix.

J’ai été d’emblée prise à rebrousse poil par les pensées du personnage principal, Rose, dès les premières scènes. Aux prises avec des personnes inconnues qui veulent les capturer pour Dieu sait quoi, notre jeune fille en fleur ne trouve rien de mieux à faire que s’extasier sur les attraits physiques de son poursuivant. Je n’ai pas aimé non plus son comportement vis-à-vis de Lisa, même si ce dernier s’explique au fur et à mesure du livre. Cette manière de prendre en main la vie d’autrui me laisse tout à fait songeuse.

J’ai trouvé le manque de maturité des personnages principaux criant et pire qu’agaçant. Certes, ce sont des ado. Mais était-on pour autant obligé de les montrer en train de se tirer dans les pattes à coup de rumeurs dévastatrices sur les coucheries des uns et des autres ? C’est vraiment la pire image de l’adolescence qu’on puisse imaginer, et cet aspect m’aurait fortement gênée même si j’avais lu ce livre dans la période visée.

Ajoutons à cette atmosphère malsaine l’intérêt romantique entre la jeune fille en fleur et son mentor et le pompon a été décroché…

A côté de ça, une intrigue dynamique et une mythologie intrigante ne suffisent pas à me faire oublier les défauts rédhibitoires du bouquin.

En bref : de bons éléments, mais une atmosphère et des péripéties assez malsaines qui me font abandonner sans regret la saga.