L’Alchimiste, de Paulo Coelho

Le jeune Santiago a fait un rêve, par deux fois. Il s’est vu découvrir un trésor enfoui au pied des pyramides d’Egypte. Luttant pour découvrir la signification de cette vision, il abandonne bientôt son existence de berger itinérant pour partir à l’aventure sur les traces d’un trésor auquel il croit dur comme fer. Ce court conte philosophique raconte l’histoire de son périple et des leçons de vie que Santiago reçoit en chemin.

Livre à grand succès souvent recommandé, j’ai découvert ce volume dans la bibliothèque de mes parents. Curieuse, je l’ai chourré sans foi ni loi et me suis plongée dans ses pages.

La première chose qui m’a frappée est la qualité de l’écriture : les phrases fluides et gracieuses, la précision des termes, le rythme des mots. Ensuite, j’ai bien apprécié l’idée véhiculée par le personnage principal à la poursuite de sa Légende Personnelle – comprenez son rêve d’enfant. Souligner à quel point le fait de suivre ses rêves est nécessaire au bonheur constitue un bel idéal.

Malheureusement, mon enthousiasme s’est arrêté là. Les contes philosophiques ne sont pas trop ma tasse de thé, je les trouve trop déconnectés, trop planants si vous me passez l’expression. Celui-ci ne fait pas exception. J’ai trouvé les « leçons de vie » évidentes, elles n’ont pas fait tilt chez moi. Je n’ai pas été particulièrement touchée par Santiago, personnage trop lisse qui sert simplement de véhicule pour les idéaux de l’auteur. Le dénouement de la quête ne m’a pas davantage convaincue.

En bref : un conte de bonne facture qui ravira sans doute les aficionados du genre. Malheureusement je ne compte pas parmi eux et n’ai pas spécialement apprécié ma lecture.

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