Kate Daniels, tome 1, par Ilona Andrews

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Cette saga est géniale.

Kate Daniels est un phénomène, un monument de l’urban fantasy à nul autre pareil.

Cela commence avec un incipit remarquable. On nous présente Kate Daniels, sarcastique, accompagnée de sa bouteille de bière. Elle écoute un bulletin d’information et nous résume son monde. C’est le bordel, pour dire les choses simplement. Un Changement est survenu, les gens meurent, la magie, qui a pris le pas sur la technologie, explose régulièrement en faisant d’immenses dégâts. Des monstres surgissent de temps à autre, et les humains, habitués à la stabilité de la technologie depuis des siècles, sont pris au dépourvu. Enfin, le commun des mortels, parce que Kate, elle, est formée à faire face à cette apocalypse. Son sabre Slayer (Pourfendeur) à la main, prête à dégainer sa magie, elle vend ses services comme mercenaire. Cela implique le plus souvent de trainer dans des coins louches pour liquider les créatures les plus nuisibles et dangereuses. Contre un salaire de misère, bien sûr.

Pourtant elle est plus qu’elle n’y paraît. Elle cache un grand secret, un secret fondamental. Kate se terre, dissimulant sa force et sa magie sous des missions discrètes qu’elle réussit sans grande pompe. Et malgré ses airs de gros dur, malgré cette nécessité d’être forte, jour après jour, pour survivre, elle est humaine, et se relâche parfois l’espace d’un instant, laissant apercevoir un éclair de vulnérabilité. C’est donc un caractère fort, profondément nuancé, attachant. Ses bons mots ne gâchent rien à l’affaire, et sa verve fait de chacun de ses dialogues un régal absolu !

Les personnages secondaires ne sont qu’esquissés, dans ce tome. Mais leur développement dans les livres suivants de la saga est largement à la hauteur.

Je me souviens encore de ma première lecture de ce livre. C’était il y a deux ans. Je n’avais pas été convaincue. Il a fallu qu’on me dise, ou plutôt qu’on me serine, que la saga était géniale et qu’elle se bonifie avec les tomes, pour que je décide de la continuer. Je ne saurai dire précisément quand je suis tombée sous le charme de Kate Daniels. Ç’a été très insidieux. Une chose est sûre : je ne pourrai plus vivre sans ! J’attends actuellement avec impatience de mettre la main sur le tome 9 de la saga, sorti le mois dernier.

A noter : cette série n’est malheureusement plus traduite en Français, et seuls les quatre premiers tomes ont été publiés chez Milady. Une bonne occasion de vous mettre à la lecture en Anglais !

En bref : cette saga est géniale. C’est mon mantra.

mention coup de cœur

18 commentaires sur “Kate Daniels, tome 1, par Ilona Andrews

  1. Je pense me lancer prochainement dans une saga d’urban fantasy car je ne connais pas vraiment le genre. J’avais déjà noté « Rebecca Kean », et j’ajoute désormais « Kate Daniels ». Merci pour la découverte et la précision de bonification avec le temps 😉

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    1. De rien de rien! Je n’ai pas beaucoup aimé Rebecca Kean, je trouve que Kate Daniels est bien meilleure. Il y a aussi Maeve Regan qui est pas mal, Les Chroniques de MacKayla Lane sont géniales (mais on verse peut être plus dans la fantasy que l’urban fantasy avec ce dernier livre…). Beaucoup de livres étiquetés « bit-lit » peuvent en fait aussi être qualifiés d’urban fantasy… 🙂
      Bonnes lectures!

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      1. Merci pour tous ces titres =)
        Il me semble que « bit-lit » est un terme inventé par les éditions Bragelonne/Milady, mais que ça désigne justement l’urban fantasy (pour que les lectrices et lecteurs sachent d’emblée ce que c’est, et donc que ce soit plus vendeur).

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      2. Oui, on pourrait chipoter et trouver des différences (je pense qu’il y en a), mais les deux genres se recoupent largement!
        Ah tiens il y a aussi la saga Succubus de Richelle Mead (je crois que le vrai nom de la saga c’est celui de l’héroïne, Georgina Kincaid). Elle est vraiment géniale, celle-là… 😉

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      3. Oui, son héroïne a aussi la langue bien pendue, mais j’avais surtout aimé son combat pour préserver une certaine droiture (et pour un succube, ce n’est pas facile, et c’est le moins qu’on puisse dire…) Ça donne des situations assez rocambolesques…

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      4. Il faut croire x)
        J’ai longtemps été réticente à l’urban fantasy parce qu’il y avait trop souvent le même schéma. Et finalement, quand je lis les retours des gens désormais, chaque héroïne semble avoir son petit truc, chaque histoire semble avoir son univers bien à lui… Aujourd’hui, j’ai envie de m’y mettre. Mieux vaut tard que jamais, pas vrai ? ^^

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      5. C’est certain… Chaque série a son petit truc, son atmosphère, et/ou sa magie, et/ou ses personnages, etc etc.
        Tiens, encore une pépite pour toi, Le Protectorat de l’Ombrelle, de Gail Carriger. C’est plus de la steampunk, mais d’après wikipedia, l’urban fantasy comprend les livres situés au XIX, donc c’est pas trop hors sujet. Et celui-ci, c’est de l’or pur… 🙂

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    1. Oui, parce qu’elle en vaut vraiment le coup! Je crois qu’il existe aussi des traductions amateurs sur internet, mais je n’en ai vu aucune qui valait le coup; elles sont pleines de fautes d’orthographe.

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